À l’occasion de la Journée internationale des femmes en ingénierie, nous nous sommes entretenus avec María Soledad Hacker, qui travaille chez FAIN comme responsable technique des bâtiments sans ascenseur.
1. Bonjour Soledad. Parle-nous de ta formation, qu’as-tu étudié et pourquoi ?
Je suis diplômée de la faculté d’architecture et d’urbanisme de l’université nationale de La Plata (UNLP). L’architecture a toujours été intéressante et motivante pour ma part, je crois qu’une bonne conception des espaces génère irrévocablement un environnement favorable à l’enrichissement, à l’expansion et à l’harmonisation de la vie.
2. Comment et quand as-tu décidé de devenir architecte ?
Je ne pense pas que ce soit une décision consciente, je l’ai toujours su, même lorsque j’étais enfant.
3. Comment as-tu atterri dans l’industrie de l’élévation ? Était-ce une décision réfléchie ou le fruit du hasard ?
J’ai découvert le secteur des ascenseurs par hasard et j’ai été très agréablement surprise.
De nos jours, les ascenseurs, les monte-charges, etc. sont indispensables et nous les trouvons dans tous les endroits que nous fréquentons chaque jour. Pourtant, je pense que nous ne leur accordons pas suffisamment d’importance jusqu’à ce que nous en ayons vraiment besoin.
4. Tu as rejoint notre entreprise en janvier 2022. Quels sont tes souvenirs du processus de recrutement ?
Le processus a été très agréable. J’ai rencontré des personnes très professionnelles et chaleureuses, aujourd’hui collègues, qui m’ont enseigné et formé à tout ce dont j’avais besoin pour me développer dans mon travail, et ce, toujours avec honnêteté et un réel professionnalisme.
5. Quelles sont tes fonctions quotidiennes au sein de FAIN ?
J’occupe actuellement le poste de superviseur du département des bâtiments sans ascenseurs. Mon travail quotidien consiste essentiellement à permettre aux propriétés qui ont de graves problèmes d’accessibilité de les résoudre en installant toutes sortes de systèmes d’ascenseurs.
Je suis convaincu que la meilleure récompense que nous puissions avoir en tant qu’entreprise est une copropriété satisfaite du travail que nous avons accompli.
6. Tu travailles sans doute dans un secteur majoritairement masculin, cela a-t-il été un problème tout au long de ta carrière professionnelle ?
Effectivement, le secteur est très masculin et j’en ai un peu souffert dans d’autres entreprises, mais je suis contente de l’équipe de FAIN, surtout de mes collègues.
7. As-tu déjà été affectée par les stéréotypes liés au genre dans le secteur ?
Dans certaines des entreprises pour lesquelles j’ai travaillé dans le passé, oui, mais heureusement cela appartient au passé. Effectivement, même au 21e siècle, il existe encore des stéréotypes masculins pour les postes techniques et les postes à responsabilités dans le domaine de l’ingénierie.
8. La présence des femmes reste anecdotique dans les carrières STIM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques). Comment penses-tu que cette situation puisse être inversée ?
Je pense que de multiples approches sont nécessaires pour inverser cette situation, chacun devant faire sa part : les entreprises doivent intégrer du personnel féminin et former le reste du personnel, le personnel féminin lui-même doit agir de manière appropriée et s’affirmer, les hauts responsables doivent prendre des décisions sérieuses pour la protection et la promotion des femmes dans des environnements plus masculins, et ainsi de suite.
9. Pour conclure, quels conseils donnerais-tu aux femmes qui aspirent à accéder à un poste à responsabilité dans ces professions ?
Je leur dirais de prendre leur courage à deux mains. En effet, avec de l’attitude, du professionnalisme et du sérieux, elles peuvent toutes réaliser ce qu’elles ont décidé de faire.